Après six éditions et plus de mille projets soutenus sur tout le territoire auprès de personnes ayant des besoins d’apprentissage ou de renforcement du français, le programme Action culturelle et langue française (ACLF) est reconduit en 2025 sous la forme d’un programme annuel. Une dotation de 500 000€ lui est attribué par le ministère de la Culture.

Langue maternelle pour les uns, langue du pays d'accueil pour d'autres, la langue française permet la communication entre tous. Dans un objectif d'intégration linguistique et de lutte contre l'illettrisme, le ministère de la Culture soutient des projets et formes de médiation adaptés aux personnes ayant une maîtrise insuffisante du français, par le biais du programme ACLF.

Vous proposez des projets à des adultes allophones ou en situation d'illettrisme, des enfants et de jeunes en situation de fragilité linguistiques, notamment des élèves allophones, en dehors du temps scolaire, des jeunes de 16 à 25 ans sans qualification et sans emploi, des mineurs relevant de l'ASE, des mineurs relevant de la protection judiciaire de la jeunesse ou à des personnes placées sous main de justice ? 

Des projets locaux dans un ou plusieurs des domaines et champs d’activité suivants, en fonction des choix des DRAC / DAC / MAC, peuvent être soutenus :

▪ Arts de la parole : slam, lecture à voix haute, concours d'éloquence, matchs d'improvisation, parole publique et citoyenne, lecture publique, etc.

▪ Ateliers d'écriture : conte, poésie, BD, concours d’orthographe, etc.

▪ Spectacle vivant : théâtre, cirque, chanson, musique, etc.

▪ Cinéma, médias et pratiques numériques.

▪ Patrimoines : musées, monuments historiques et sites patrimoniaux, archives, villes et pays d’art et d’histoire, etc.

▪ Arts visuels, etc.

Ces projets devront :

▪ Associer des intervenants ayant une expertise avérée dans le domaine de la médiation culturelle et de l’accompagnement de personnes ayant des besoins d’apprentissage et de pratique dans le domaine du français et des compétences de base (numératie et usage de l’ordinateur et autres outils numériques).

▪ Définir la co-construction du projet entre intervenants linguistiques et culturels de manière à articuler les activités langagières aux activités artistiques.

▪ Toucher un même groupe de 15 à 20 personnes (exception faite pour les personnes sous main de justice et pour les mineurs isolés) pendant au minimum 6 mois et au maximum 12 mois.

▪ Prévoir une évaluation des acquis langagiers (cadre européen commun de référence pour les 3 langues (CECR) pour les allophones notamment).

▪ Prévoir une évaluation finale du projet et un temps de restitution publique ou un retour d’expérience auxquels il conviendra d’inviter la DRAC ou la DAC le cas échéant.

▪ Se dérouler sur une durée d’un an maximum, évaluation finale du projet incluse.

▪ Associer des partenaires financiers publics (services déconcentrés de l’État, collectivités territoriales, organismes publics) ou privés.

 

La faisabilité des projets devra être démontrée, ainsi que la capacité de la structure à mobiliser des partenaires financiers et opérationnels. L’aide accordée par le ministère de la Culture ne pourra excéder 60 % du budget du projet.

 

Pour en savoir plus : https://www.culture.gouv.fr/fr/catalogue-des-demarches-et-subventions/appels-a-projets-candidatures/action-culturelle-et-langue-francaise